Le sweat-shirt Jane de La Maison Victor devenu robe
J’ai découvert, il y a bientôt 2 ans, un peu par hasard, le magazine de La Maison Victor.
Un de ses patrons, le pull Titus, avait été réalisé par Cousette Chérie et partagé sur son compte IG. Tombée amoureuse de ce modèle, j’avais écumé les presses pour trouver le magazine et pouvoir le coudre pour Papa Biche.
Et, depuis, j’achète presque toutes les éditions de La Maison Victor.
Je les feuillette, rêve des modèles que je vais pouvoir coudre, les associe à des tissus de mon stock (ou pas), puis les couds, parfois. mais manquant cruellement de temps (le propre d’une maman de 2 jeunes enfants avec une maison en travaux à rénover), en général, j’attends.
Parfois, j’ai une illumination sur un patron à modifier pour le faire à ma sauce.
Ce fut le cas du sweat Jane. Que j’ai immédiatement imaginé en robe.
Ce modèle est proposé dans le magazine de novembre-décembre 2018, soit le 6-2018.
La version initiale proposée est, selon mes goûts, à la fois trop longue pour un sweatshirt, mais également trop courte pour en faire une robe.
J’ai rapidement imaginé ma robe dans un joli jersey torsadé, acheté sur le site Les Tissus d’Alice (1ere commande. Une vraie galère pour la livraison, la poste s’étant trompée d’acheminement et l’ayant d’abord envoyé dans la mauvaise région avant de corriger le tir. Mais contente de mon tissu).
J’ai décalqué le patron. Ajouté 20cm, un peu au hasard, sur le devant et le dos, histoire d’être sûre d’avoir suffisamment de longueur (je mesure 1m74 et n’ai pas envie d’une robe qui remonte trop quand je m’asseois).
J’ai laissé reposer. J’ai réfléchi. J’en ai rêvé. J’ai attendu. J’y ai pensé.
Je l’ai ensuite épinglé sur mon tissu, un soir. Et l’ai découpé (2 semaines ont dû s’écouler entre le décalquage et l’épinglage… C’est vous dire ma disponibilité et ma rapidité…)
Puis j’ai de nouveau attendu. J’y ai pensé. Je l’ai laissé de côté. Je l’ai monté dans ma tête. J’ai de nouveau rêvé du rendu final.
Et enfin, un dimanche soir, j’ai fini par me décider à le monter et le coudre pour de vrai. Car après une longue période imaginaire, il faut bien revenir à la réalité.
J’ai suivi les instructions. Monté ma pointe. Puis je l’ai mise pour revoir les longueurs. J’ai retiré 4cm. Ai tout de même ajouté la bande du bas, pour conserver l’idée du sweat et avoir une robe resserrée en bas.
Et je l’ai admirée. Et aimée.
Un beau décolleté à la limite du décent (donc tee-shirt en dessous. Mais tout de même portable sans).
Une longueur idéale pour être à l’aise en toute occasion.
Une couleur facile à porter (bleu denim) et un jersey torsadé que je ne regrette pas.
Ma robe me plaît. Et après l’avoir portée toute une journée, je suis bien dedans, à l’aise, confortable. Et vraiment facile à vivre.
Je suis contente d’être allée au bout de mon projet. Au bout de mon idée.